L’artisanat à Madagascar

L’artisanat à Madagascar

La culture malgache est un exemple des compétences artisanales de sa population. Les artisans sont habiles à utiliser les matières premières pour créer des formes attrayantes et maximiser leur utilité. L’art malgache est extrêmement diversifié et riche. Ces pièces de tissage, de vannerie et de marqueterie démontrent l’étonnante diversité de l’artisanat malgache dans toute la Grande ÎIe.

Les œuvres de marqueterie

La marqueterie du pays Betsileo en est un exemple notable. Elle est principalement pratiquée dans les villages Zafimaniry près d’Ambositra, dans la région centrale de Madagascar, sur les hauts plateaux. Les espèces utilisées sont extrêmement diverses et proviennent des forêts de Madagascar, principalement de la grande forêt située à l’est de la ville d’Ambositra, connue pour la couleur de ses bois. Les espèces utilisées sont souvent des espèces indigènes naturellement colorées. Vous remarquerez peut-être des caisses en bois colorées ou d’autres articles sur les marchés. Découvrez le monde de la marqueterie, également connue sous le nom de peinture sur bois. Les voyages dans les petits ateliers constituent toujours des occasions de découverte où la créativité des Malgaches, ainsi que leur convivialité et leur compassion, rendent la visite inoubliable. L’agence de voyage trouvé ici www.voyagemadagascar.com sera à votre disposition pour vous aider à planifier votre séjour.

Le tissage de la soie

Une série d’étapes précises et beaucoup de patience sont nécessaires pour créer de la soie. Pour éliminer les vers, les cocons sont d’abord arrachés, séparés, puis « étouffés » au soleil. Les cocons sont ensuite cuits dans de l’eau chaude dans de grands chaudrons pour quelques heures pour s’assouplir et permettre le dévidage. Grâce à un habile mouvement du pouce, de nombreux travailleurs sont en mesure de recueillir la « bave » qui a été produite. Ensuite, les employés tirent le fil. Ils accrochent ce fil à filer progressivement à un morceau de vieux pantalon rentré dans la jambe. Une tâche qui demande une extrême patience. L’étape qui suit consiste à tisser de nombreux fils ensemble pour les renforcer. Il s’agit du moulinage. Les dernières souillures sont éliminées pour purifier la future soie, après quoi le fil peut être coloré avec des pigments naturels. Après cela, le tissu est préparé pour être tissé sur un métier à tisser.

L’art de la vannerie

La végétation luxuriante et magnifique de l’île a permis aux Malgaches de développer un véritable artisanat de la vannerie. La vannerie est l’artisanat préféré des femmes malgaches. À l’origine, elle était uniquement destinée à produire des articles purement fonctionnels comme les serviettes de table, les charrettes à risotto, les sacs, les paniers, les pots et les coiffures. Plus tard, elle a évolué vers des articles plus décoratifs comme les serviettes, les rideaux, les cadres et les objets en raphia.

Selon la région et l’article fabriqué, différents matériaux sont utilisés, comme les nattes en raphia, les chapeaux de paille, les sacs en raphia, etc. Le sisal et le raphia sont les deux principales fibres utilisées dans la région d’Antananarivo. Les feuilles d’une plante originaire du Mexique appelée Agave sisalana, particulièrement commune sur l’île, sont utilisées pour fabriquer du sisal. Il est cultivé pour sa capacité à résister au tressage. Le Raphia farinifera, un palmier originaire de Madagascar, produit les énormes feuilles utilisées pour fabriquer le raphia. Il est utilisé pour tisser le tissu souple appelé rabane, qui sert à fabriquer des rideaux, des paniers et des sacs.